#Live en danger

Professionnels et publics, rassemblons-nous !

Depuis des années, les professionnels du spectacle se mobilisent pour la prévention sonore dans les salles de concert et les festivals. Avec, depuis toujours, une approche constructive et responsable à l’égard de la santé des spectateurs et de la tranquillité des riverains.

L’État a imposé un nouveau décret sur le son (n° 2017-1244 du 7 août 2017), applicable depuis octobre 2018, sans entendre notre avis sur le plan artistique, technique, la pertinence des mesures et sur l’impact économique.

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Ni réaliste, ni optimal, ce décret aura des conséquences lourdes sur le spectacle et la filière toute entière (artistes, producteurs, diffuseurs, salles, festivals, équipes techniques) comme pour les spectateurs :

→1. L’expression artistique en danger

Les niveaux sonores imposés empêchent les artistes d’exprimer la richesse de leur style musical, mettant en péril la diversité des esthétiques.

→2. La diversité musicale attaquée

En effet, la baisse des basses fréquences nuit à l’ensemble des esthétiques musicales, notamment aux genres comme le reggae, les musiques électroniques, le dub et le hip hop qui disparaîtront peu à peu des scènes, réduisant la liberté d'accès des spectateurs à tous les genres musicaux.

→3. Les concerts et festivals en plein air menacés

L’obligation de produire une étude de l’impact des nuisances sonores sur l’environnement lors des spectacles en plein air est techniquement irréaliste. Par exemple, les conditions extérieures sont extrêmement variables le jour J, comme la présence de vent. De plus, les niveaux sonores exigés en milieu urbain sont impossibles à respecter, ce qui entraînera l'impossibilité de réaliser un concert en centre-ville.

→4. Toute la scène fragilisée

La limitation de la diversité musicale, l'impossibilité technique de mise en œuvre, additionnée au coût de mise en conformité (achat d’afficheurs, d’enregistreurs, de nouveaux systèmes de diffusion, formation du personnel...) met en danger tout le secteur, déjà vulnérable, d’autant qu’aucun soutien financier ou accom­pagnement n’est prévu par l’État.

Prévenons les risques auditifs sans réduire la scène au silence.

Les professionnels demandent la réouverture d’une concertation sur le décret et l’instauration d’une période transitoire afin de permettre la mise au point des outils adéquats et de faciliter l’équipement des lieux de diffusion.
Car oui ! Nous pouvons ensemble et avec le public mieux prévenir les risques auditifs… sans réduire le live au silence.

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