Le PRODISS était présent au Conseil national des professions du spectacle (CNPS) plénier du 9 juin, en présence de la ministre de la Culture. Cette réunion, réunissant les organisations professionnelles du spectacle vivant et enregistré, était consacrée aux perspectives de l’emploi et économiques dans les secteurs.
Après une introduction par Mme la Ministre, Rima Abdul Malak, Olivier Darbois, président du PRODISS, s’est exprimé sur les difficultés de recrutement dans le secteur du spectacle vivant, sur la hausse des coûts qui impacte tous les secteurs, sur la nécessité de soutenir et proroger les crédits d’impôts spectacle et édition phonographique, et plus globalement sur une nécessaire remise en question de notre modèle et de la vision du secteur pour l’avenir du spectacle vivant.
Au-delà de la situation économique du spectacle vivant et de son attractivité, c’est bien du futur de nos secteurs dont il est question ; spectacle vivant comme musique enregistrée, les deux étant intimement liés et complémentaires à bien des égards. Et cela passe par les moyens donnés au Centre national de la Musique (CNM).
Le CNM participe à faire fonctionner un cercle vertueux entre tous nos métiers et en accompagnant mieux notre filière, il permettrait surtout de repositionner la création musicale française au cœur des enjeux de souveraineté culturelle.
C’est bien le CNM qui, aujourd’hui, permet aux professionnels de prendre ce fameux risque, au cœur de notre modèle, de produire tel ou tel artiste parce que l’on croit en son potentiel. Un artiste qui, une fois lancé, va potentiellement produire un album, être streamé sur des plateformes puis faire des tournées.
Olivier Darbois a rappelé la position du PRODISS et de 14 organisations professionnelles, quant au rapport du sénateur BARGETON, qui pose un diagnostic, élabore une stratégie et propose des pistes concernant des sources de financement équilibrées, pérennes, dynamiques et impliquant tous les acteurs entrant dans le périmètre d’intervention du CNM.
Olivier Darbois a posé la question suivante à la ministre de la Culture : le Gouvernement est-il prêt à saisir cette opportunité d’aider la musique française à rayonner encore davantage sur les scènes nationale et internationale ?
Si ce rapport devait rester lettre morte, il y aurait un véritable sentiment de gâchis et surtout l’impression que la filière musicale n’est pas, pour le Gouvernement, un atout culturel majeur.
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