L’international : des terres à conquérir

Grâce au numérique notamment, les résultats exports de la filière musicale ont augmenté dès 2010 (+12%),  pour être stable depuis, un taux de croissance supérieur à celui du secteur dans sa globalité. Pourtant, les concerts français s’exportent toujours proportionnellement moins bien que la musique enregistrée.

Si de nombreux artistes ont le potentiel d’une carrière à l’international, les producteurs  de spectacles doivent pouvoir investir lourdement pour supporter le coût de revient d’une tournée à l’export : ils ont aujourd’hui massivement recours à des contrats de cession, dont la compétitivité peut être grevée par le coût des plateaux technique et artistiques des artistes français et leurs équipes. Une capacité accrue à prendre le risque des tournées à l’international serait déterminante dans le développement des exportations. Mais, il est nécessaire pour les professionnels de connaître le marché pour y identifier les bons contacts.

Il est donc essentiel de repenser à une stratégie permettant de constituer des champions français de la production d’envergure européenne. Pour cela, le secteur demande des moyens adaptés, comparés à ceux déployés par les voisins européens, compte-tenu des enjeux pour le rayonnement de la France. C’est dans ce sens que vont les propositions formulées par le PRODISS à travers l’alliance Tous Pour la Musique.

Un livre blanc pour l'export

Après l’avoir présenté lors du dernier Midem, Tous pour la musique adresse au Gouvernement son livre blanc sur l’export. La filière musicale entend ainsi relever le défi de l’international, qui représente un enjeu majeur à fort potentiel, tout en rappelant que la musique est aujourd’hui une composante essentielle du soft power à la française. Un appel aux pouvoirs publics à s’engager sur trois objectifs établis, pour mettre en place une véritable politique de soutien à l’export.

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